Une histoire de Body Combat…

Ouh là là, cela fait une éternité que je ne suis pas venue poster un article par ici ! Les semaines s’enchaînent à une vitesse folle et je pense que mes cours ICI et mes articles LÀ ont pas mal contribué à ce que j’ai moins de temps pour le blog… Et voilà comment on se retrouve à écrire un post sur le fait que l’on n’a pas écrit de post depuis longtemps, me direz-vous 😉 Et bien non, rassurez-vous, j’avais envie de parler d’autre chose avec vous : du body combat. Et oui, le sport n’est pas le cœur de cible d’1 mag by mag, j’en suis bien consciente, c’est d’ailleurs dans l’optique « grand moment de solitude » que cet article s’inscrit 😉

Crédit photo : CMG

C’est l’histoire d’une fille qui s’est inscrite au Club Med Gym. Dans un souci d’honnêteté optimum auprès de mon lectorat, je précise que cette fille a une aversion profondément ancrée pour le sport mais qu’elle essaie de se faire violence dans l’espoir secret de ne pas se noyer dans sa graisse. Elle aime les cours ludiques et sa préférence va à la Zumba (son sang du rythme fait parfois saigner les yeux des autres participants mais elle aime à se prendre pour Beyonce) et au Body Combat (Elle adore Rocky mais la vraie boxe est bien trop dangereuse et elle apprécie ce compromis en musique qui – a priori – n’a pas l’air trop assommant).

Très rapidement, cette fille se rend compte que les cours de Body Combat sont peuplés de deux catégories de personnes :

– Les Rocky en herbe
De vraies stars du ring en devenir qui ont l’air de jouer leur vie sur chaque coup de poing/ kick latéral. Elles transpirent la motivation et la rage de vaincre (certaines de ces personnes poussent même des petits cris de rage/excitation – indéterminé à l’heure qu’il est – à chaque mouvement pour souligner l’ampleur de leur implication dans l’exercice). Le sentiment est assez mitigé face à ce genre d’individus (assez nombreux il faut le reconnaître) : vous les admirez (secrètement) tout en les détestant quand même un peu (rapidement). Au final, c’est bien simple : vous finissez par zapper le prof et suivre leurs mouvements, hypnotisés par leur énergie démoniaque.

– Celles qui essaient juste de survivre
Attirées par le côté fun de la discipline et remplies de bonne volonté, elles sont malgré tout vite rattrapées par leur piètre coordination et leur aptitude au sport légèrement en dessous de la moyenne. Elles suent donc tout autant que les autres (voire plus) mais sont toujours en décalé au niveau des enchaînements de mouvements et s’attirent régulièrement les commentaires complices du prof survolté qui hurle « Allez on donne tout, c’est une question de volonté, mettez plus d’implication ! » (Elles mettent surtout un point d’honneur à ne pas tomber dans les pommes). Et oui, il faut le dire : à la fin, elles ne font pas vraiment les sessions d’abdos.

Je vous laisse donc deviner à quelle catégorie la fille de notre histoire appartient…
Un petit indice cependant : son cher et tendre lui a quand même glissé à la fin du cours « C’est bizarre, on dirait que tu y vas cool, que tu n’es pas à fond pendant le Body Combat. » Ce à quoi, elle a répondu ruisselante, rougeaude et un brin vexée « Ah oui, tu as le temps d’espionner ce que je fais pendant le cours ? Moi je suis trop concentrée pour regarder autour de moi pendant la séance !!! »

Sur ce, je vous laisse, je vais préparer mon sac de sport pour mon cours de Body Combat. (Non, je rigole, vous avez vu la chaleur qu’il fait aujourd’hui ???!!!! )