Et voilà, 3 semaines, 15 mille kilomètres en vol, 22H d’avion, 2 kg supplémentaires sur la balance, 4 romans et 10 magazines lus allongée dans l’herbe ou sur un transat, 10 pancakes, 4 grilled cheese, 1 kg de calamars, 10 pina coladas, 400 photos, 2 coups de soleil, 500 ml de crème solaire, 2 siestes à Central Park, 8 H d’attente dans les aéroports, 10 litres de Diet Coke qui n’a définitivement pas le même goût dans les autres pays qu’en France et près de 50 km de marche plus tard, c’est la rentrée !
Catégorie: Au boulot !
Une belle écoute et de belles rencontres
L’autre jour, à l’issue d’une interview la personne que j’interrogeais m’a remerciée pour ma « belle écoute » et franchement, cela m’a fait vraiment plaisir. C’est sûr qu’un journaliste qui n’est pas attentif à ce que dit son interlocuteur et qui n’a pas un minimum de curiosité d’esprit s’est clairement trompé de métier… N’empêche, que j’ai été contente de voir qu’elle s’était sentie dans une interaction propice à l’échange parce que justement, l’interview, c’est l’exercice journalistique que je préfère.
Les bons et les mauvais clients
Il ne faut pas croire qu’il n’y a pas de mauvais interviewés, juste de mauvais interviewers. Parce que quand on est journaliste on est parfois confronté à des mauvais clients qui nous donnent du fil à retordre. C’est un peu comme dans les émissions d’appels à témoins sauf qu’on n’a personne pour faire le casting en amont et que parfois (par manque de temps, à cause d’un interlocuteur imposé par le rédac chef, etc.) on se retrouve avec une personne à interviewer avec qui il faut déployer des trésors d’ingéniosité pour arriver à obtenir d’elle un propos intéressant.